Politique à gauche: la fédération de hockey éclaboussée par des affaires d’agressions sexuelles et de viols

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Au Canada, la fédération sportive la plus puissante du pays, Hockey Canada, n’en finit plus de sombrer, lâchée de toutes parts. Le quotidien Le globe et le courrier a révélé cet été que la fédération avait couvert des affaires d’agressions sexuelles commises par des joueurs grâce à des fonds secrets qui servaient à payer les victimes pour qu’elles se taisent.

Avec notre correspondant à Montréal, Alexis Gaçon

Les dirigeants ont notamment réglé à l’amiable une poursuite d’une victime présumée d’une viole collective par huit juniors de l’équipe nationale. Mais l’équipe dirigeante reste en place et ne change pas de cap, ce qui agace profondément le premier ministre Justin Trudeau. « Le fait qu’ils ne comprennent pas que les gens ont complètement perdu confiance dans ce qu’ils sont en train de faire, ça prolonge le mal, estime le chef du gouvernement canadien. Sur ne Je ne voudrais pas voir disparaître Hockey Canada au complet, on peut simplement remplacer les gens et la culture. À un moment donné, les gens vont se réveiller. On a perdu confiance en Hockey Canada. Il est temps qu’ils parent. »

La fuite des sponsors

Ceux qui sont déjà partis sont des principaux sponsors de la fédération, comme Nike, l’entreprise de téléphonie TELUS ou encore les cafés très populaires au Canada, Tim Hortons. Daniel, ancien président de la ligue amateur de hockey sur glace, sort justement d’un café Tim Hortons : « Je pense que Hockey Canada devrait rendre des comptes. Dans ce genre de situation, il faut les déclarer, il faut les dénoncer. Puis, le travail de Hockey Canada à ce niveau-là, il aurait supposé qu’il dénonce la situation, que les victimes avaient le droit de parole. »

En plus des sponsors, les fédérations provinciales, qui donnaient un montant à Hockey Canada pour chaque nouvelle inscription d’un joueur dans sa ligue, ont arrêté de cotiser.

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