Ile-de-France: Passée l’émotion, les dessous de l’affaire du salut nazi du Maire de Villeneuve-Saint-Georges # France

Passée l’émotion, les dessous de l’affaire du salut nazi du Maire de Villeneuve-Saint-Georges.

 

On y voit un peu plus clair suite à l’affaire du salut nazi municipal qui a bouleversé la France entière. Présenté initialement comme le geste d’un Maire d’ultra droite, l’incident prend un autre sens lorsqu’il est remis dans son contexte par plusieurs médias dont RTL sur le ton de l’humour.

Rappel des fait sur le Salut Nazi du Maire de Villeneuve-Saint-Georges

Nous sommes le 20 avril au matin, c’est un samedi, le Maire de Villeneuve Saint-Georges a été contraint de réunir le conseil municipal de la ville durant le week-end. La réunion précédente qui aurait dû se tenir 4 jours plus tôt a été reportée du fait de l’absence de plus de la moitié des élus.

 

Obstruction et « politique de la chaise vide » des élus de Villeneuve-Saint-Georges

Cette politique de la chaise vide est menée par les membres de l’opposition et certains membres de la majorité devenus dissidents afin de ralentir le fonctionnement de la commune et mettre le Maire en difficulté. Il suffit aux Conseillers municipaux perturbateurs de rester à l’extérieur de la salle du conseil lors de l’appel du début de séance pour provoquer l’ajournement de la réunion faute de quorum. Le Maire n’a plus qu’à reconvoquer une nouvelle réunion, ce qui oblige les employés municipaux à travailler la nuit pour refaire tout le dossier d’ordre du jour qui peut atteindre jusqu’à une centaine d’affaires à délibérer.

Ce samedi 20 avril, la réunion du Conseil Municipal de Villeneuve-Saint-Georges est à nouveau un fiasco du fait de l’obstruction des membres du Conseil Municipal toutes sensibilités confondues.
Le Maire vient de lever la séance et un élu de l’opposition l’invective en le qualifiant de « Maire d’extrême droite ».
En réponse à l’insulte, le premier magistrat lui adresse un salut nazi .
Le geste a aussitôt pour effet de mettre l’élu écologiste face à l’absurdité de son attaque, mais pour ceux qui n’ont pas suivi l’échange, le salut du Maire apparaît ,à juste titre, comme une scandaleuse marque de prosélytisme.

Le Maire de Villeneuve-Saint-Georges s’excuse platement.

Conscient de la situation de quiproquo, l’édile exprime aussitôt ses excuses et tentera en vain, dans les jours suivants, d’expliquer la raison de son geste.

Dès le samedi après-midi, le journal le Parisien, présent sur les lieux, publie un article titré « Salut nazi en plein Conseil Municipal, budget non adopte rien ne va plus a Villeneuve-Saint-Georges », aussitôt l’information va se propager comme une traînée de poudre et sera reprise telle quelle par de nombreux médias persuadés que le Maire de Villeneuve-Saint-Georges est membre de l’ultra droite.

Le salut nazi du Maire de Villeneuve-Saint-Georges vilipendé par toute la presse.

Aussitôt l’info lâchée par le Parisien fait le tour des rédactions qui se jettent sur le scoop pour alimenter leurs sites internet.

Le lendemain matin, Dimanche 21 avril à 8H30 le Parisien va modifier son article dont le titre devient « Le maire fait un salut nazi en plein conseil municipal : rien ne va plus à Villeneuve-Saint-Georges » et l’accroche sur internet (ce qui s’affiche sur les moteur de recherche) « Le maire fait un salut nazi en plein conseil municipal »

De leur côté, les élus d’opposition et contestataires montent en épingle l’incident en chauffant à blanc les réseaux sociaux. L’affaire remonte jusqu’à la Préfète qui indique, pour calmer la polémique, qu’elle va saisir le Procureur de la République. Ce qu’elle a fait !

Le Maire de Villeneuve-Saint-Georges explique de son salut nazi était un geste de réponse à une insulte.

Pour finir, le Maire publie sur le site internet une vidéo dans laquelle il s’explique en rappelant qu’il n’avait voulu répondre à une attaque.

Cette affaire rejoint le précédent du bras d’honneur du Ministre de la Justice Dupond Moretti en pleine séance de l’Assemblée Nationale qui, là encore, a été interprété comme une insulte en direction d’un député LR alors que son auteur indique que son geste illustrait son propos « Vous n’avez rien à faire de la présomption d’innocence ».

comme dupont moretti et son bras d'honneur le maire de villeneuve-Saint-George a eu un geste malheureux

Dans le cas du Maire de Villeneuve-Saint-Georges, le geste est intervenu alors que la séance du Conseil Municipal était levée et non pas « en pleine réunion du Conseil Municipal comme l’ont indiqué les médias.

Yvelines: l’ultradroite agresse Le fils d’un élu

Le fils d’un élu agressé par deux militants d’ultradroite dans les Yvelines

A Viroflay, dans les Yvelines, le fils d’un adjoint au maire a été agressé, dimanche, par deux personnes suspectées d’être membres de l’ultradroite, apprend franceinfo de source proche du dossier.Un homme de 38 ans, fils d’un adjoint au maire de Viroflay (Yvelines), a été agressé dimanche 14 janvier, par deux personnes suspectées d’être membres de l’ultradroite, a appris lundi franceinfo de source proche du dossier. Un homme de 18 ans et une adolescente de 16 ans ont été interpellés dans la foulée de l’agression avant d’être placés en garde à vue.

Une hausse des violences envers les élus locaux

« On note une hausse des violences envers les élus locaux de 12 à 13% cette année », déplore le président de l’Association des Maires de France.

L’implication de la sœur de Marc de Caqueray-Valménier

L’adolescente est la sœur de Marc de Caqueray-Valménier, a appris franceinfo de source proche du dossier. Lundi après-midi, les deux gardes à vue sont toujours en cours, précise à franceinfo le parquet de Versailles, des chefs de violences avec arme en réunion, dégradations en réunion et outrages.

Des tags sur la propriété de l’élu

Marc de Caqueray-Valménier est un des leaders de l’ultradroite, ancien chef du groupuscule des Zouaves Paris dissous en janvier 2022. Il est notamment poursuivi pour avoir tabassé des militants de SOS Racisme lors d’un meeting d’Éric Zemmour en 2022 à Villepinte.

Selon les premiers éléments de l’enquête, de source proche du dossier, vers 21h30 dimanche, la victime a d’abord surpris deux personnes en train de taguer une croix celtique, des croix gammées, ainsi que l’inscription anti-police « ACAB » et « fuck antifa » sur le mur en béton de la propriété de l’élu de Viroflay. La victime interpelle les deux personnes et se fait immédiatement agresser, d’abord gazer par une bombe lacrymogène puis rouer de coups. Les agresseurs réussissent à s’enfuir mais sont finalement interpellés 500 mètres plus loin par un équipage de la BAC de Versailles.

Souffrant d’une plaie ouverte à l’arcade, la victime est transportée dans un hôpital de Versailles par les pompiers. Cet homme de 38 ans et son père ont depuis déposé plainte.

Actualités nationales: A Puteaux, l’uniforme scolaire « made in Bangladesh » devient le symbole d’une municipalité irresponsable #France

Le 25 mars 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Puteaux (Hauts-de-Seine) comme un jour d’horreur. Une désillusion collective face à la duplicité d’une municipalité déjà bien mise à mal. Ce jour-là, les écoles des Bergères, Parmentier et de La Défense 2000 ont accueilli avec enthousiasme l’instauration des uniformes scolaires, une initiative censée répondre aux demandes des familles, promettant des vêtements écoresponsables en provenance directe du Portugal. Mais la réalité est bien différente de ce conte de fées promis par la mairie.

Ce qui aurait dû être un pas vers la responsabilité environnementale s’est transformé en un affront à l’éthique et à la transparence. Les étiquettes des vêtements distribués ont révélé une vérité amère : les polos et sweats tant vantés n’ont pas vu le jour dans les usines européennes comme annoncé, mais ont été confectionnés au Bangladesh et au Pakistan. Une trahison flagrante des attentes légitimes des parents et une rupture de confiance grave.

Quelle image pitoyable donnée aux enfants par la mairie

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Une mère, initialement neutre sur l’idée des uniformes, exprime son désenchantement face à cette découverte, parlant même d’une « confiance rompue ». Cette colère légitime se propage également dans les rangs de l’opposition municipale. Francis Poezevara, conseiller municipal, souligne avec justesse la possibilité que ces uniformes aient été fabriqués par des enfants, rappelant que le Pakistan et le Bangladesh sont souvent pointés du doigt pour leur recours au travail infantile.

L’argument financier avancé par la mairie, voulant que les uniformes ne dépassent pas le plafond de 200 euros fixé par le gouvernement, est aujourd’hui contesté. À quel prix humain et écologique ces économies ont-elles été réalisées ? La municipalité se défend en mettant en avant les actions de compensation environnementale de son prestataire, mais ces assurances semblent bien maigres face à la gravité de la situation.

Vincent Franchi, premier adjoint au maire envoyé au front pour jouer le rôle de fusible, promet des mesures fermes, mais les citoyens sont définitivement écœurés, révolté par cette tromperie qui n’est autre qu’une escroquerie morale dont les premières victimes sont les enfants de Puteaux. La confiance des habitants dans leur municipalité semble bien anéantie, et les promesses de réparation sonnent creux déclare un père de famille. La seule solution acceptable est un examen minutieux des pratiques d’approvisionnement et une révision totale du processus d’attribution des marchés publics.

Cette affaire jette une lumière crue sur les pratiques douteuses qui peuvent se cacher derrière les discours politiques trompeurs. À Puteaux, les uniformes scolaires ne sont plus simplement des vêtements, mais le symbole de l’hypocrisie et du mépris des valeurs fondamentales. La mairie a perdu le droit de prétendre agir au nom du bien-être des enfants.