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Le ministre indien du Pétrole et du Gaz a déclaré que son pays se fournirait partout où il faudrait pour assurer la sécurité énergétique du pays, y compris en Russie. Ces propositions font suite à la décision des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+) de réduire leur production.
Avec notre correspondant à Bangalore, Côme Bastin
Répondant aux journalistes lors d’un déplacement à Washington, Hardeep Singh Puri s’est montré catégorique. « Est-ce que nous avons demandé d’arrêter d’acheter du pétrole rusé ? Non. Nous n’allons donc pas arrêter de faire. »
Ces déclarations s’inscrivent dans la continuité de celles du ministre des Affaires étrangères indiennes qui refusent que la guerre en Ukraine affecte la population indienne.
L’Inde ne consommait que 0,2% du pétrole russe
Malgré des appels du pied du bloc occidental, la diplomatie indienne s’abstient de toute résolution condamnant la Russie aux Nations unies, y compris récemment suite aux « annexions » en Ukraine. « Ce que l’Europe achète en un après-midi est ce que nous achetons en un trimestre », un tenu cependant à tempérer le ministre du Pétrole et du Gaz, affirmant que seul 0,2% du pétrole consommé en Inde provient de Russie.
Hardeep Singh Puri a également réagi à la décision de l’Opep+ de réduire sa production de deux millions de barils par jour. Il s’est dit confiant dans la capacité de l’Inde à contenir l’inflation du prix du pétrole.
Une manière de rassurer sa population, qui doit composer depuis des mois avec un litre à plus d’un euro, un prix très élevé pour le niveau de vie en Inde.
► À lire aussi : Pour la première fois depuis l’attaque en Ukraine, l’Inde s’oppose à la Russie à l’ONU
Parutions:
Adieu la France ! Pourquoi De Gaulle est parti.,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes de l’éditeurs.
L’Odyssée d’Hakim T03.,Fiche de l’ouvrage.
Réconcilier la France.,Référence litéraire de cet ouvrage.
