Actualités France: 2024, année électorale au Royaume-Uni malgré les incertitudes sur la date exacte du scrutin

, Actualités France: 2024, année électorale au Royaume-Uni malgré les incertitudes sur la date exacte du scrutin
Actualites-France-2024-annee-electorale-au-Royaume-Uni-malgre-les-incertitudes

, Actualités France: 2024, année électorale au Royaume-Uni malgré les incertitudes sur la date exacte du scrutin

Les partis politiques britanniques ont fait leur rentrée ces derniers jours. Cette nouvelle année devrait être marquée par les législatives au Royaume-Uni. La date des élections fait l’objet d’intenses spéculations, le Premier ministre conservateur britannique Rishi Sunak a indiqué qu’il prévoyait de convoquer le vote au deuxième semestre.

Publié le :

2 minutes

De notre correspondant à Londres,

Contrairement à la France, la date des élections législatives n’est pas connue à l’avance au Royaume-Uni. Tout ce que l’on sait, c’est que ce sera, au plus tard, en janvier 2025. La législature actuelle sera « périmée » en décembre 2024, cinq ans après les élections précédentes.

À lire aussiRoyaume-Uni : le Premier ministre Rishi Sunak contesté par de nombreux députés conservateurs

La Chambre basse du Parlement, les Communes, sera alors automatiquement dissoute, entraînant des élections le mois suivant. Cependant, traditionnellement, l’hiver n’est pas vraiment propice aux scrutateurs : les électeurs ont en effet plutôt en tête les fêtes de fin d’année et tendent à s’abstenir en raison du mauvais temps.

C’est au Premier ministre, Rishi Sunak, de décider d’élections anticipées : deux dates semblent plus probables : soit début mai ; des élections locales sont déjà prévues le 2. Soit à l’automne, ce qui laisserait le temps au gouvernement d’avancer sur ses promesses et d’améliorer la situation économique du pays. Jeudi 4 janvier, Rishi Sunak a d’ailleurs confirmé que cette option, octobre ou novembre, avait sa préférence.

Les enjeux du examen

Rishi Sunak lui-même s’est fixé plusieurs objectifs, sur lesquels il sera nécessairement jugé. Réparer l’économie, réduire les délais de prise en charge à l’hôpital public, faire baisser l’immigration. Ce qui rejoint les préoccupations des Britanniques : le pouvoir d’achat et la défense des services publics. Depuis un an et demi, le Royaume-Uni subit une forte inflation et les grèves se multiplient dans les hôpitaux, les écoles et les transports.

À lire aussiRoyaume-Uni : Rishi Sunak propose des augmentations aux fonctionnaires et appelle à l’arrêt des grèves

Le parti conservateur, le parti au pouvoir, va aussi devoir défendre son bilan : cela fait 14 ans qu’ils sont au pouvoir. Une position inconfortable puisqu’il va donc falloir lutter contre la lassitude des électeurs. Sans que les scandales au sein du parti aient émaillé les dernières années, entre corruption, compter mensonges et agressions sexuelles.

Une cible facile pour les autres partis

Les oppositions sont déjà entrées en campagne cette semaine. Les libéraux démocrates mercredi, les travaillistes jeudi 4 janvier. Et le fait de ne pas être conservateur semble être un argument électoral.

Il faut dire que le Labour est donné plus de dix points devant les conservateurs dans tous les sondages. Pour l’instant et de tous les côtés, des promesses de changement, mais encore très peu de propositions concrètes et financées.

À lire aussiRoyaume-Uni : le discours de Keir Starmer marque l’entrée en campagne des travaillistes

Ce objet correspond à vos recherches vous adorerez également ces publications :

Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi….,Infos sur l’ouvrage.

La France goy.,Fiche de l’éditeur.

Ré-ensauvageons la France.,Fiche de l’éditeur.